Voila la dernière course de l'année qui se profile : le marathon de la Rochelle. Un marathon qui aura vu sa préparation bien altérée avec un problème au psoas, je n'avais pas pu faire une seule sortie de plus de 21 km.
Mais c'était sans compter un début de contracture une semaine avant le marathon de la rochelle, une tentative de course le Jeudi s'était soldé par un échec. J'ai pourtant fait le déplacement vers la Rochelle en espérant pouvoir faire quelque chose et éviter de voir cette voiture :
Le samedi était annoncé pluvieux et tous les espoirs étaient permis pour le lendemain au regard de la réalité
Rien à redire sur l'organisation pour le retrait des dossards, ca se passe bien. J'avai pris l'option pasta party et je m'attendais pas à la passer aussi près de l'élite :
Au point où même eux se posent des questions sur moi puisqu'ils me prennent à leur tour en photo :
J'aurais passé la soirée à me faire quelques soins et certains avec le Compex
Le matin est venu et il faut se présenter au départ : le temps est pas glop du tout : Il y a du vent et le ciel est bien menaçant, et j'ai toujours l'ai ravi d'être là, vous ne trouvez pas ?
9:03 : le départ est donné et les premières gouttes tombent. le départ se passe pas trop mal, il est vrai que La Rochelle organise deux départs différents pour fluidifier le traffic. Vu mon grand age je fais parti du départ numéro 2. Il est toutefois dommage que malgré cette organisation, nous nous retrouvons à marcher et même être stoppé quelques dizaines de mètres après la ligne de départ.
Puis voilà on peut enfin courir. J'avais fait le marathon il y a 4 ans et les deux parcours se retrouvaient aux environs de 3,5 km alors que maintenant c'est au bout de 650 mètres. C'est beaucoup trop tôt à mon gout : on se gène de nouveau. Il faudra environs 1,5 km pour pouvoir avoir une foulée normale.
Le début de course est normale, pas de douleur. Je suis content mais pas serein, j'ai l'appréhension que cette douleur revienne.
Et cela va durer pendant 18 km, ou je maintiens un allure de 5'50 un peu plus lent que mon record mais je n'avais plus l'intention de la battre mais de finir ce marathon dans un temps acceptable.
Au 18 km la gène commence à se faire sentir qui va peu à peu se transformer en douleur : j'arrive toutefois à courir encore.
Etntre le km 21 et km 22, je passe devant l'hotel où je réside : la tentation est grande d'abandonner, mais non je m'accroche c'est peu être une erreur mais j'y vais. A partir du km 22 et jusqu'à la fin je vais alterner la course et la marche à pied.
On est maintenant au km 30 : le fameux mur, j'avoue qu'il n'est pas le mur habituel : c'est plutôt le mur de la douleur mon quadri me fait terriblement souffrir et comme j'ai compenser c'est mon psoas qui commence à se rappeler à moi. La moyenne du km passe d'environ 7' à plus de 8'. Les passages de marche sont maintenant plus long et surtout sur les montées.
Il ne pleut pu, le public est peu nombreux mais il encourage. Je les remercie vraiment ils m'ont porté, notamment l'un qui m'a pris par le bras et m'a relancé.
Il ne pleut pu, le public est peu nombreux mais il encourage. Je les remercie vraiment ils m'ont porté, notamment l'un qui m'a pris par le bras et m'a relancé.
Les militaires sont là pour assurer la sécurité mais eux aussi nous encouragent :
Et puis vient la délivrance, le dernier kilomètre, et la finish line n'en finit pas de durée. mais je finis par la franchir en 4:48
Un marathon que je n'aurais pas du faire et sur lequel je n'aurais pas du m'obstiner : 2 semaines après il m'est toujours impossible de courir ....
Merci à l'organisation, les bénévoles et le public !
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